Dans un monde où le bruit est omniprésent, la santé auditive des travailleurs reste une préoccupation souvent négligée en entreprise. Pourtant, les risques associés à une exposition prolongée à des niveaux sonores élevés peuvent être lourds de conséquences, tant sur le plan professionnel que personnel. Nous allons faire le point sur l’importance de la prévention des risques auditifs au travail, les mesures existantes et les solutions à mettre en place pour assurer un environnement sain et productif.
En France, la législation impose des seuils stricts en matière de bruit sur le lieu de travail.
L’arrêté du 30 août 1990 fixe un niveau maximal de 80 dB pour une exposition de 8 heures par jour. Dès lors que ce seuil est dépassé, des mesures de prévention doivent être mises en œuvre.
Par exemple, lorsque le bruit atteint 85 dB, les employeurs sont tenus de fournir des équipements de protection individuelle (EPI) à leurs salariés, et de prendre des dispositions pour réduire l’exposition sonore.
Que ce soit dans le secteur industriel, la construction ou même dans les open spaces, le bruit peut causer des dommages irréversibles sur l’audition.
Une exposition prolongée à un bruit supérieur à 80 dB peut entraîner des effets indésirables tels que la perte auditive, des acouphènes (sifflements ou bourdonnements continus dans les oreilles), et une fatigue auditive. Si ces troubles ne sont pas immédiatement visibles, ils s’installent insidieusement et deviennent souvent irréversibles.
Les risques liés au bruit ne se limitent pas à la seule perte auditive. L’exposition prolongée à des niveaux sonores élevés peut entraîner des troubles plus généraux, comme une augmentation du stress, de l’irritabilité, de l’anxiété et des troubles du sommeil.
Par ailleurs, le bruit a un impact direct sur la productivité des salariés. En perturbant leur concentration, il peut ralentir le rythme de travail, générer des erreurs et augmenter la fatigue générale. La suppléance mentale est une stratégie épuisante et le collectif n’en a pas toujours conscience. Les conséquences de la surdité au travail sont la fatigue liée à la surcompensation, le risque de se mettre à l’écart du collectif et le burnout.
Les entreprises doivent donc s’engager dans une démarche proactive de prévention et de gestion du bruit, en combinant technologie, formation et aménagement de l’espace.
La bonne gestion des nuisances sonores sur le lieu de travail repose sur deux axes principaux : la prévention technique et la sensibilisation des salariés.
En cas de perte de l’audition, votre employeur et l’Agefiph peuvent mobiliser les moyens de compensation nécessaires (Micro, amplificateur, prothèses auditives connectées…)
En fin de compte, un environnement de travail sain sur le plan auditif contribue à une meilleure qualité de vie pour les salariés, à une productivité accrue et à une réduction des risques liés à l’exposition au bruit. Parce que la santé auditive est un bien précieux, il est essentiel de la protéger, aujourd’hui plus que jamais.
Ce sujet doit être impulsé par la direction et passe par l’implication de chacune des strates de l’entreprise.
Vous voulez sensibiliser vos collaborateurs à la santé auditive au travail ? Vous souhaitez accompagner l’intégration d’un collaborateur déficient auditif ?
Atouts & Handicap peut accompagner votre collectif de travail en le sensibilisant aux risques d’une surexposition sonore, aux différentes formes de déficiences auditives, aux clés comportementales et aux solutions de compensation.
Nous vous proposons pour cela :
Atouts & Handicap est un Cabinet de conseil et un Organisme de formation certifié Qualiopi qui accompagne les entreprises sur les champs du handicap et de la santé au travail à travers des prestations de :
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Article coécrit par Corinne Rouzier et Séverine Soler